A la suite de la mort du Prophète (ﷺ), Abou-Bakr, le premier Calife (successeur) (qu'Allah soit satisfait de lui), décida de rassembler les divers supports écrits du Saint-Coran et de préparer une copie du texte coranique intégral. Il procéda, cependant, à des vérifications qui permettront la formation de collections plus cohérentes. Toutefois, la fixation d'un texte tenu pour seul recevable, aurait été défini sous le troisième Calife, ‘Othmân (qu’Allâh soit satisfait de lui).
Ainsi, le Saint-Coran a pu être préservé, non seulement par voie orale, c'est-a-dire la mémorisation avec la façon dont le Coran a été lu et rapporté dans ses moindres détails, mais aussi par l'écriture. En effet, le Saint-Coran n'a jamais été sujette à aucune altération tant au niveau de son sens qu'au niveau de ses moindres lettres et signes de vocalisation, car Allah s'est porté garant de sa préservation dès sa révélation jusqu'à la fin des temps.
﴿ إِنَّا نَحْنُ نَزَّلْنَا الذِّكْرَ وَإِنَّا لَهُ لَحَافِظُونَ ﴾
{En vérité, c'est Nous qui avons fait descendre le Coran, et c'est Nous qui en sommes gardiens.} [Sourate 15 : verset 9].
Le texte Coranique était écrit sur des supports par les scribes qui accompagnaient le Prophète (ﷺ). Il était également appris par cœur par les compagnons.