Fatima Al Zahra
Elle naquit cinq ans avant la prophétie, à La Mecque. Elle émigra à Médine alors qu’elle n'avait que dix-huit ans, accompagnée de sa sœur Um Kalthoum, la mère des croyants Sawdah bint Zamaa, Aicha et sa mère Um Rouman, Abdallah ibn Abou Bakr et Zayd ibn Haritha en l’an un de l’hégire. L’imam Ali l’épousa deux ans après la bataille de Badr. Son père, paix et salut sur lui, l’aimait tellement qu’il disait sur la minbar : « Fatima est une partie de moi, ce qui la réjouit me réjouit et ce qui la blesse me blesse également » (Ahmad). Le Prophète, paix et salut sur lui, disait aussi : « Les meilleures femmes de toute l’humanité sont Assia bint Muzahim, femme de Pharaon, Mariam bint Imran, Khadija bint Khuwalid et Fatima bint Muhammad » (Tabrani). La mère des croyants Aicha rapporte : « Je n’ai vu personne ressembler le plus au Prophète, paix et salut sur lui, sur son allure, sa guidée, sa manière de s’asseoir et de se tenir debout que Fatima fille du messager d’Allah, paix et salut sur lui » (Tirmidhi). Elle disait aussi : « Lorsque Fatima rentrait dans la maison du Prophète, paix et salut sur lui, il se levait pour elle, l’embrassait et la faisait asseoir à ses côtés et réciproquement lorsque Fatima accueillait son père » (Tirmidhi). Lorsque le Prophète, paix et salut sur lui, tomba malade, Fatima lui rendit visite, l’embrassa et se pencha vers lui. Son père lui dit alors une chose qui la fit pleurer. Elle se pencha à nouveau vers lui et lui dit une chose qui la fit sourire. Après la mort du Prophète, Aicha qui avait assisté à cette scène lui demanda une explication. Fatima Al Zahra lui dit : «La première fois, il m’a annoncé que cette maladie sera celle qui le fera mourir et j’ai pleuré. La seconde, il m'a fait savoir que je serais la première personne de sa famille à le rejoindre ce qui me rendit heureuse » (Tirmidhi). En effet, seydatouna Fatima rendit l’âme six mois après le décès de son père, paix et salut sur lui. Parmi ses enfants, l’imam Hassan et Hussein, sont se dirigea vers Médine annoncés comme maîtres des jeunes du Paradis.